Quand trop d'amorti tue l'amorti
Les conséquences d'un excès d'amorti
L’excès d’amorti peut augmenter les conséquences liées aux dysfonctions mécaniques. C’est par exemple le cas lorsqu’une chaussure est trop amortissante sur toute sa surface. De plus tout surplus d’amorti impact sur le poids de la chaussure ou de la semelle . Rappelons que la légèreté d’une chaussure reste le premier niveau de confort à essayage.
Nous vous proposons quelques exemples pour mieux comprendre les consequences :
- Image d’un pied valgus => Plus le terrain sera mou et plus le pied aura tendance à s’affaisser et à l’instabilité.
- Sports de plage (beach-volley, beach-foot ou beach-rugby) qui demandent un effort plus élevé pour un même mouvement/action. L’excès d’amortit nuis au dynamisme
Le rôle du podologue du sport est donc de concilier correction et amorti des ondes de chocs néfastes et de conseiller sur les bons critères de chaussures propres a chaque sportif.
Ces amortis, ou dispersions des ondes de chocs, se font à des endroits spécifiques du pied, notamment au centre du talon et à l’avant pied.
L’amorti est différent selon le sport pratiqué.
Les sports sont répartis selon plusieurs grandes familles de sport que nous vous proposons de découvrir.
Classification des sports selon leurs spécificités mécaniques:
Le podologue du sport peut distinguer différentes grandes familles de sport selon leurs spécificités mécaniques :
- Les sports multidirectionnels (position pronatrice importante pour favoriser les changements d’appuis rapides et répétitifs)
- Les sports d’impulsion unidirectionnels (exemple : athlétisme : courses rapides de faible distance avec des appuis quasi-uniques sur l’avant pied),
- Les sports de sauts (importante force d’impaction).
- Les sports de fond (marathon), le running.
- Les sports asymétriques (sports de raquettes…)
- Le cyclisme.
- La musculation : travail musculaire isolé, contraction concentrique importante.
Chaque famille a ses spécificités selon le terrain, les chaussures et le mouvement sportif sollicité.
Cependant, tous les sports ont un point commun : l’optimisation du mouvement pour favoriser son rendement (efficacité).
Un même sport peut appartenir à plusieurs familles. C’est l’exemple du tennis, à la fois sport multidirectionnel, asymétrique et d’impulsion. Il met le corps humain à rude épreuve et constitue une porte d’entrée à des pathologies spécifiques.
La course à pied, sport de plus en plus pratiqué. Les sollicitations articulaires et musculaires répétitives nécessitées par ce sport peuvent accentuer des dysfonctions déjà existantes chez le patient.